Vertigineuse et grouillante, Shanghai ne se dévoile pas si facilement. Son nom magique nous plonge dans le passé récent des occupations étrangères, de la guerre de l’opium et de tous les trafics.

Alors on est parti l’apprivoiser à dos de side-car vintage avec Danny notre guide à l’incomparable accent québécois qui nous a fait découvrir ses joyaux Art Déco 1930, ses vestiges mythiques des concessions et sa vieille ville résistant encore aux assauts de la modernité.

Une balade inoubliable pour nous tous dans l’atmosphère électrisante de la ville.

Nous sommes également redevenus de grands enfants au cirque acrobatique de Shanghai. Des numéros époustouflants, innovants, extrêmement surprenant. On ne s’aperçoit pas des changements de décors car il y a toujours des acrobates qui montent du sol ou descendent du plafond.

Assurément un spectacle incontournable en Chine.

On est arrivé à Shanghai. Il faut être honnête, en venant de notre vallée perdue on a eu un choc. La ville est certainement celle en Chine où tout se passe et tout se trouve.

Nous nous sommes plongés directement dans le Shanghai du 21ème siècle et son quartier de Pudong. Il est devenu le quartier le plus moderne et dynamique qu’il soit. Il reflète la ville de toutes les évolutions et l’urbanisation de la Chine dans toute sa splendeur.

On a donc pris un tunnel aux éclairages psychédéliques qui relie le vénérable Bund à la futuriste Pudong. Du haut de la tour de Shanghai, qui est la plus haute tour d’Asie, on a pu voir toute la démesure de la ville, ou le contraste entre l’ancienne et la nouvelle ville est saisissant.

Même les pandas n’ont pas résisté à l’évolution.

La visite la plus intéressante fut certainement le centre de l’urbanisme aux lignes modernes qui présente l’histoire de la ville et ses ambitieux projets.

Notre périple nous a conduit dans la région de l’Emeïshan, sur le chemin de la sagesse bouddhiste.

On a commencé notre aventure spirituelle par la montée du mont Emeï. Après une ascension de 3 heures, on découvre le halo du Bouddha sur ce que les chinois appelle le sommet doré qui culmine à 3.099 m.

En voyant la beauté naturelle de cet endroit, on comprend d’ailleurs mieux pourquoi il a été choisi comme point d’ancrage du bouddhisme chinois.

Face à lui, au pied de la montagne, se trouve le grand Bouddha de Leshan.

Un proverbe local dit que la montagne est un Bouddha et que le Bouddha est une montagne. On ne peut que lui donner raison. Cette imposante statue taillée dans un énorme rocher est le plus grand Bouddha du monde.

Avec une hauteur de 71 mètres et une largeur de 24 mètres, il a fallu 90 ans pour le terminer.

Impressionnant.