Ile de Pâques

L’île de Pâques, également appelée Rapa Nui, appartient au Chili et est située à 4000 km de Tahiti et à 3700 km des côtes chiliennes. Ce petit bout de terre de 22 km de long sur 11 km de large est la destination la plus éloignée de toute civilisation habitée au monde.

Cet endroit fait rêver rien que par son nom mystérieux et enfantin à la fois. Et en y arrivant on manque d’adjectifs pour qualifier cet endroit si magique, envoûtant, dépaysant.

L’île de Pâques comporte 887 moaïs en monolithe de basalte et en tuf. Ceux-ci peuvent atteindre jusqu’à 21 mètres de haut. Symbolisant au départ la communication avec les dieux, ils sont rapidement devenus un moyen de se mesurer aux autres tribus.

L’île de Pâques possède plus de sept sites moaïs qui nous ont autant émerveillés que les enfants.

Le plus exceptionnel est sans aucun doute celui de Rano Raraku qui est le volcan qui a servi de carrière à presque tous les moaïs de l’île. Sa roche bien que poreuse et fragile était un excellent matériau pour la sculpture. Sur ce site il y a 397 statues inachevées, abandonnées en cours de transport ou cassées.

On a l’impression de remonter le temps, comme si ces hommes avaient laissé les statues à l’abandon la veille et qu’on les découvrait le lendemain.

Mystique.

La Polynésie

Après plus de 6 mois de voyage, et avant de continuer notre route, on s’est posé 15 jours en Polynésie pour vivre au gré du vent et au gré du temps.

On ne se rend vraiment compte de l’entendue de la Polynésie que lorsqu’on la compare avec l’Europe. On a donc choisi de commencer par les îles sous le vent avec l’atoll de Maupiti. Peu fréquenté, avec un lagon de rêve, c’est la garantie de vivre au rythme tranquille des îles dans une ambiance villageoise et de profiter pleinement de ses eaux turquoises.

Après avoir embarqué sur notre catamaran, on a pris la direction de Bora Bora. Son ancien nom, Mai Te Pora, signifierait créée par les dieux. Elle est issue d’un ancien volcan, qui en s’affaissant, a donné naissance à une couronne de motus qui encadre un immense lagon aux bleus fabuleux.

On en a profité pour visiter une ferme perlière et faire un voyage à travers la culture polynésienne, son peuple et la beauté de ses perles. On a également fait un crochet au centre de préservation des tortues qui fait un travail remarquable pour la sauvegarde de l’espèce.

Pour terminer, on c’est envolé sur Tikehau, considéré comme l’un des plus beaux atolls de Polynésie avec sa couronne de sable rose et ses paysages de cartes postales. Dans ce monde de transparence, vivent des millions de poissons. Leurs concentrations y est si forte que l’équipe de recherche du Commandant Cousteau a qualifié Tikehau d’atoll le plus poissonneux au monde.

Perchés dans notre bungalow sur pilotis, on a pu pleinement profiter de la douceur des îles. Les enfants auront surtout pu faire leur première plongée en bouteille et découvrir le monde du silence.

Avec les requins et les raies mantas comme partenaires, ils ont trouvé cela magique.

Queenstown

Pour arriver à Queenstown, nous avons traversé la région de l’Otago à la végétation rase et au climat semi-désertique, véritable Far West néo-zélandais. On a longé les lacs de Hawea et de Wanaka, d’une pureté et d’une limpidité unique. Les paysages environnants y sont absolument époustouflants.

Située au centre des majestueuses alpes néo-zélandaises, Queenstown est de loin la première destination touristique de l’île du Sud. La ville se situe sur les rives du lac Wakatipu et fait face à la spectaculaire chaîne de montagnes des Remarkables. Avec ses paysages somptueux, elle est surnommée la petite Suisse.

Peu de paysages peuvent rivaliser avec Queenstown quand les rayons du soleil font briller le sommet des montagnes. Paradis des aventuriers, cela nous a permis de faire des balades à vélo à travers des paysages incroyables.

Avant de s’envoler vers une nouvelle destination, on n’a pas pu résister à descendre plus au sud pour aller à Milford Sound, considéré comme le plus beau fjord du monde pour passer une nuit au cœur d’une nature sauvage, d’une richesse et d’une beauté incomparable.

Il y a 50 millions d’années, toute cette région de Nouvelle-Zélande était noyée sous la mer. Le mouvement des plaques tectoniques a fait émerger les fonds marins. Puis des glaciers géants ont peu à peu creusé la roche. Il suffit de contempler les falaises qui nous entourent pour mesurer l’échelle du temps. La mer de Tasman a envahi la vallée lorsque le réchauffement climatique a fait fondre la glace, donnant naissance au fjord.